Arrêter de se décourager
Comme on se retrouve !
Je dis ça comme si cela faisait des années que je n'avais rien publié ici alors que. bon, le dernier article date d'il y a seulement deux semaines mais cela me paraît énorme. De plus, février n'a pas été grandement fourni en contenu alors que mon intention initiale était de beaucoup poster mais la vie étant ce qu'elle est, il est impossible de prévoir que que ce soit. Qui plus est, c'est un mois qui est passé très vite. C'est simple, j'ai l'impression qu'il est allé à la vitesse de l'éclair et que le 28 est arrivé sans que je m'en rende vraiment compte.
Mais maintenant que mars est là, qu'est-ce que ça fait du bien de se retrouver au printemps ! À travers ma fenêtre, je peux sentir les rayons du soleil et cela me fait vraiment du bien. La nature commence enfin à revivre, moi aussi, et cela me donne envie de recommencer à écrire.
La pression
Je ne vais pas vous le cacher, le mois de février a été terrible en terme d'écriture, vraiment terrible. C'est simple, je n'ai quasiment pas touché le stylo sauf pour remplir mon journal intime. Il faut dire que j'avais un emploi-du-temps qui ne me le permettait pas forcément et que ce début d'année a été assez mouvementé pour moi.
Raison pour laquelle je suis bien contente de ne pas me mettre la pression quand à la publication d'articles sur J'expérimente. Je poste quand je le peux, quand j'en ai envie et surtout, quand j'ai des choses à dire parce que ce n'est pas vraiment mon genre de parler dans le vide. Par contre, c'est mon genre de me répéter. On ne me refera pas.
C'est pour conserver cette flexibilité que je suis bien contente de m'être définitivement débarrassée de mon calendrier éditorial. En avoir un me mettait une pression supplémentaire sur les épaules et la pression, j'ai beaucoup de mal à la gérer.
Surtout quand cette pression, je suis toute seule à me la mettre. Paradoxal ? Peut-être. Mais j'ai bien été obligée de me rendre à l'évidence : personne ne me met jamais autant la pression que moi et personne ne me blesse autant que moi-même quand je n'atteins pas un but que je me suis fixée.
Au final, personne ne nous critique autant et aussi fort que nous le faisons nous-même.
Article lié : Être régulier
Évoluer
Cependant, ce n'est pas parce que j'ai peu publié le mois dernier que je ne me suis pas occupée de J'expérimente. Comme vous pourrez le constater (ou peut-être pas) en parcourant les pages du blog, plusieurs articles ont été rendus indisponibles. Pas parce que je ne les aimais pas mais parce qu'ils ne correspondaient plus à la direction que je veux donner à J'expérimente.
J'ai tout relu - moi qui ne me relis jamais - et cela m'a permis de m'apercevoir que même si je trouvais certains articles bien écrits, ils n'avaient plus rien à voir avec la personne que je suis aujourd'hui et surtout, ils n'apportaient rien de plus que ce qui existe déjà sur le net.
Pour autant, je ne regrette pas de les avoir publiés. Je cherchais mon chemin à l'époque, je ne savais pas quelle route emprunter, celle-ci est plus claire désormais.
S'il y a encore un an, je n'avais qu'une vague idée de la direction dans laquelle je m'en allais, tout est plus clair désormais, même si je ne doute pas qu'il y aura encore de nombreuses remises en questions quant à mon projet et là où je désire aller, je sens que je suis dans la bonne direction à l'heure où j'écris ces lignes.
Les attentes
Dans les paragraphes suivants, je reprends une analogie que j'utilise souvent mais je trouve qu'elle est très parlante et qu'elle permet de voir les choses différemment, et je la répéterai à qui veut l'entendre pour qu'elle s'imprègne bien dans l'esprit de chacun.
J'expérimente a maintenant onze mois. Je me vois encore rédiger l'article des six mois où je disais que je ne recevais presque pas de visites. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où, des visites, j'en reçois tous les jours, même si c'est seulement une ou deux. Mon bébé grandi et je suis fière de lui.
Je suis fière de moi. Parce que, oui, c'est moi qui crée tout cela, mais cela me retire un sacré poids des épaules de considérer J'expérimente comme un être indépendant. Oui, oui, je parle bien d'un blog.
J'adore cette approche. À partir du moment où on voit son projet comme un être-humain qui grandi à son rythme, on est tout de suite beaucoup moins exigeant avec lui et, surtout, avec soi-même.
C'est logique, on n'a pas les mêmes attentes d'un bébé d'un an que d'une personne de vingt ans. Grâce à cela, je ne ressens plus de déception quant aux statistiques que réalise mon blog et il y a même des jours où je ne vais pas les voir car je n'en éprouve pas le besoin.
Tout ce long discours pour dire : n'hésitez pas à vous lancer dans un projet qui vous tient à cœur et à persévérer même si vous avez la sensation que vous n'obtenez pas les résultats que vous méritez. Je vous assure qu'ils viendront tôt ou tard. En attendant, occupez-vous de votre projet avec tendresse, c'est la meilleure façon pour ne pas se décourager.