Une bonne blogueuse ?

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Attention, l'article que vous vous apprêtez à lire est purement narcissique. Mais n'est-ce pas le propre d'un blog, finalement ?


J'ai ouvert J'expérimente en 2024, soit, bien longtemps après l'avènement des blogs. Mon nom de domaine a été acheté le 1er février et le premier article à été publié début avril, donc oui, il va souffler sa presque première bougie. 

J'aurais volontiers fait des vidéos sur différentes plateformes mais je suis bien plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral et surtout, j'aime que l'on ne voit pas mon visage.

Mais peut-être que cela changera aussi, qui sait ?

Si vous connaissez mon histoire avec le blogging, vous savez à quel point elle a été compliquée, ponctuée de hauts et de bas. Et des bas, il y en a eu beaucoup.

Pourtant, je suis toujours là.

Pourquoi ? Pour une simple et bonne raison : j'aime ça. L'amour de ce que l'on fait est toujours suffisant pour nous faire tenir, même dans les moments où c'est très difficile.


La niche

Ces moments difficiles sont exacerbés quand je me prends à lire des conseils sur comment réussir dans le blogging par-ci, par-là. Ça me donne toujours un aperçu de tout ce que je ne fais pas et ça me fait culpabiliser.

Et puis, je me rends compte que si je ne suis pas tous ces conseils, c'est parce qu'ils ne me conviennent pas. Je préfère faire les choses à ma façon, même si la réussite met plus de temps à arriver.

Pour vous donner un exemple concret, je vais vous parler de choisir un niche et donc, devenir LA référence dans un domaine.

C'est le conseil par excellence que je suis incapable de suivre.

Je n'ai pas vraiment voulu m'enfermer dans une niche et il y a une raison bien précise à cela : je ne veux pas me lasser.

Par le passé, j'ai fait l'erreur de faire des études dans un domaine qui était pour moi un plaisir, qui me sortait de mon quotidien quand celui-ci était vraiment difficile. Sauf que, être plongée dans ce qui m'apportait du plaisir plus de huit heures par jour a fini par totalement me dégoûter de la chose. Ce n'était plus un loisir, c'était du travail et un véritable fardeau.

Je ne veux plus être dégoûtée de ce que j'aime et qui me procure du plaisir. Ces petits moments sont trop importants dans mon quotidien.

De la même façon, je ne veux pas vivre pour le blog. Si j'expérimente des choses, c'est pour moi en priorité, pas pour rédiger un article sur le sujet. Si j'estime que l'expérience mérite d'être rapportée, je le fais, bien entendu, mais vraiment, ce que je souhaite avant tout, c'est vivre pour moi, pas pour les autres. Ça, je l'ai un peu trop fait.


Suis-je faite pour être blogueuse ?

Vaste question.

J'estime que oui. Si j'ai un jour eu envie de me lancer sur le net, de sauter le pas et d'ouvrir ce blog, et qu'en plus, je n'ai jamais baissé les bras malgré toutes les difficultés rencontrées jusqu'à maintenant, c'est que j'ai cela au plus profond de moi.

C'est ce qui me fait vibrer.

Alors, je ne vous dirai pas que les lecteurs n'ont aucune importance, ce n'est pas vrai. Évidemment, j'aime savoir que des gens me lisent et me suivent mais, de plus en plus, j'arrive à me détacher des statistiques.

Pour être tout à fait honnête avec vous, en janvier, J'expérimente a fonctionné à un niveau que je n'avais encore jamais atteint. Quasiment 1000 vues en un mois. Je sais que cela peut paraître peu mais moi, je trouve ça complètement fou.

Deux articles ont fonctionnés en particulier, majoritairement grâce à Pinterest et parce que c'était des articles qui traitaient des préoccupations qu'avais les gens à ce moment-là, à savoir, les bonnes résolutions et le vision board.

Sincèrement, j'ai été la première surprise parce que je n'avais pas forcément rédigé ces articles pour plaire à beaucoup, je l'avais fait parce que, oui, j'ai un vision board et parce que ça m'amusait de faire une liste de bonnes résolutions si jamais l'envie d'en tenir me venait.

Seulement, une fois la période des fêtes passée et donc, les bonnes résolutions prises, les vues sur mon blog ont drastiquement baissées.

La moi d'il y a quelques mois aurait été catastrophée par cela. Vous imaginez, descendre du piédestal sur lequel je m'étais hissée toute seule faisait sacrément mal à mon ego.

Mais je ne suis plus la moi d'il y a quelque mois. Je ne cherche plus forcément à faire beaucoup de vues à tout prix. Ce qui compte pour moi c'est de prendre du plaisir, de produire quelque chose qui me plaît en priorité et si cela plaît à d'autres également, j'en suis ravie.

Sinon, j'en suis ravie aussi.

Ça me fait bizarre d'écrire cela mais je le pense vraiment.

J'en suis ravie parce que je sais pertinemment que ma personnalité peut être assez... clivante. Et que mes préoccupations ne sont pas toujours celles de la plupart des gens parce que ma vie est radicalement différente de celle qui est prônée sur les réseaux sociaux et dans les médias.

J'ai bien conscience que si je suivais les tendances, je réussirais beaucoup plus facilement à avoir des lecteurs et à les fidéliser.

Mais c'est mon blog et je n'ai pas envie de perdre mon plaisir à publier simplement pour être lue. Ce que je ressens, mon bien-être, passe avant la gloire.

Et puis, je n'ai jamais aimé les tendances.